Entreprises d’agriculture biologique
Si vous exploitez une entreprise agricole qui produit de l’agriculture biologique, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt pour les années 2011 à 2017 si au moins 40 % de vos recettes proviennent d’activités produites selon le mode de production biologique. Le montant du crédit d’impôt qui vous est accordé est de 2 500 € par an.
Si votre entreprise a reçu une aide à la conversion à l’agriculture biologique ou au maintien de l’agriculture biologique, elle bénéficie d’un crédit d’impôt de 2 500 € à condition que le montant des aides perçu et celui du crédit d’impôt ne dépasse pas 4 000 € par an. Si le montant de ces aides dépasse 1 500 € par an, le montant du crédit d’impôt est diminué à hauteur du montant dépassant 1 500 €.
Alors que le bénéfice du crédit d’impôt devait prendre fin au 31 janvier 2017, le projet de loi de finances pour 2018 prévoit de le prolonger pour 3 ans, soit jusqu’au 31 décembre 2020 et d’augmenter son montant à 3 500 € par an pour les crédits d’impôts calculés à compter du 1er janvier 2018.
Pour les crédits d’impôts calculés à compter du 1er janvier 2018, Si l’entreprise reçoit une aide à la conversion à l’agriculture biologique ou au maintien de l’agriculture biologique, elle bénéficierait du crédit d’impôt de 3 500 € à condition que le montant des aides perçu et celui du crédit d’impôt ne dépasse pas 4 000 € par an. Si ce montant total de 4 000 € par an est dépassé, le montant du crédit d’impôt serait diminué afin que le montant total des aides et du crédit d’impôt ne dépasse pas 4 000 € par an.
Et le bénéfice de ce crédit d’impôt qui est actuellement soumis au plafond de l’Union européenne des aides de minimis
dans le secteur de l’agriculture (montant total des aides de minimis
accordées par l’État à une entreprise unique ne peut excéder 15 000 € sur une période de 3 exercices fiscaux) serait également soumis au plafond de l’Union européenne des aides de minimis
dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture (montant total des aides de minimis
octroyées par l’État à une entreprise unique ne peut excéder 30 000 € sur une période de 3 exercices fiscaux).
Source : PLF pour 2018, art. 44 septies ; CGI art. 244 quater L
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